La profession de géomètre-topographe est régie par la loi du 7 mai 1946. Le bornage - en vu d'un redressement, par exemple - était dans un premier temps la seule compétence de ces professionnels puis les domaines se sont peu à peu élargis. Aujourd'hui, un géomètre-topographe établit des cartographies exactes d'un lieu et élabore différents documents d'urbanisme. Il peut également intervenir dans la maîtrise d'œuvres tels que voiries, infrastructures... Il assiste les communes dans la mise en place d'un plan d'urbanisme mais peut aussi leur venir en aide pour optimiser leur patrimoine foncier. Ses observations permettent, par exemple, la reconstruction de parties abimées d'ouvrages d'art. Comme il connaît particulièrement bien la topographie des lieux, il peut mettre en place des systèmes d'informations géographiques. Il décrit le plus précisément possible les différents terrains et va donc être appelé pour différents problèmes comme le récolement de réseau, le calcul de surface ou encore des plans de façade. Il peut aussi être appelé pour des questions de volumétrie - modélisation virtuelle, cubature. Certains géomètres-topographes peuvent également offrir des consultations juridiques. Le géomètre-topographe peut en outre appuyer un dossier pour la construction ou la démolition d'un ensemble.
Pour devenir géomètre, il faut un diplôme d'ingénieur et obtenir une licence professionnelle. Cette profession exerce à la fois en extérieur - arpenteur, suivi de chantier... - et en bureau d'études. L'utilisation de matériel de pointe est indispensable - scanner laser, scanner portable, Lidar, stéréoscopie... Le sérieux est aussi impératif puisqu'il ne doit rester aucune erreur sur les cartes et plans proposés. Pour cela, il n'est pas rare que le géomètre effectue de très nombreux contrôles avant de remettre son travail.